Samedi 8 septembre, Michèle, Edith, Jean Lefèvre, Jean Houard, Jean-Paul et Jean-Claude ont représenté le club à la première édition de la Levalloisienne qui succède à Levallois-Cabourg dans le calendrier. Les 2 Jean et Jean-Paul ont effectué 115 km et ramené la coupe décernée au club pour sa participation.
Marianne, Philippe et Yannick s’étaient donné rendez-vous pour un dernier gros challenge en 2018. En vue un 400 avec en point de mire un tour d’île-de-France. Départ donné à 4 heures devant le stade de Montrouge pour cette grande sortie. Chacun avait bien préparé ses éclairages car c’était parti pour 3 heures de vélo de nuit. Terrain connu jusqu’à Chevreuse et direction des Essarts-le-Roi pour poursuivre jusqu'aux Mesnuls avec un secteur pavé qui n'est la tasse de thé d'aucun d'entre nous mais qui s’avéra avoir des petits frères pendant la journée. Direction Montfort-l’Amaury. La fraîcheur se faisait bien sentir en ce début de journée.
Le cap était mis vers Épône et la traversée de la Seine sur le pont de Gargenville. Passé le pont, nous attaquâmes le Vexin avec, d’entrée de jeu, une belle côte pour se mettre en jambes dans ce magnifique site naturel. Beaucoup de dénivelé dans le Vexin et de belles petites et longues montées. A la sortie du Vexin, nous étions encore assez bien malgré les efforts fournis. Notre chaudière interne nous réchauffait car la fraîcheur était toujours bien présente en dépit de l’heure avancée de la matinée.
Après l’ouest francilien, le cap était mis vers le nord. Nous fîmes une pause café pour nous réchauffer et remplir nos gourdes.
Direction Chantilly et une pause photo devant l’hippodrome et surtout le château.
Place au second secteur pavé qui nous faisait toujours autant de plaisir avec ses sensations de vibrations intenses.
L’heure du repas approchait et l’arrivée à Senlis vers 12h nous poussa à la recherche d’une table. Par chance, après un léger détour, nous trouvâmes une terrasse rapidement et pûmes nous attabler durant 1h afin de bien recharger les accus.
Maintenant le cap était mis sur l’est parisien. Dans un décor plus arboré, nous parcourûmes des routes au milieu de grandes étendues de champs et quelques casses-pattes qui allaient entamer nos forces. Nous en étions à 250 km de vélo. Le parcours contournait Meaux et mettait ensuite le cap sur la Brie.
Ce terrain moins familier commençait à faire naître des erreurs sur la trace GPS. Quelques chemins de terre ou des passages au milieu des champs s’étaient immiscés dans le parcours. Marianne fit intervenir une amie inattendue : Iphigénie, l'appli des cartes IGN. Elle nous remit sur le droit chemin après quelques détours en rattrapant le parcours. La Brie arriva enfin. Nous approchions de la partie finale avec un bout de la forêt de Fontainebleau. Bizarrement, la trace GPS nous conduisit dans un cul-de-sac. Marianne se mit en pilote et, avec magie, nous permit dans un premier temps de traverser l’A6 puis de rejoindre l'Essonne. La nuit arrivant à grand pas, la pause éclairage fut nécessaire ainsi qu'un dernier ravito avant de repartir.
L'objectif était d'atteindre Massy afin de raccourcir le parcours car les détours avaient augmenté le kilométrage initialement prévu. Au Plessis-Pâté, Yannick subit une crevaison. Pause obligatoire pour changer la chambre à air. Reprise vers 22h avec la traversée de nombreuses villes avant de voir le panneau de Massy-Palaiseau. Rapidement, nous empruntâmes la N20 et la suivîmes jusqu’à Montrouge. Une dernière photo devant l’avenue de la République immortalisa cette magnifique sortie.
Nous atteignions la bagatelle de 387 km au compteur. Marianne se lança dans 2 tours du cimetière de Bagneux qui fait 5 km. Avec l’aller-retour domicile stade, elle franchit ainsi les 400, Yannick entama un dernier tour pour obtenir aussi le Graal du 400.
Chose faite, les 400km étaient effectués avec beaucoup de merveilleux souvenirs. Vivement 2019 pour de nouveaux gros challenges !
Félicitations à tout le monde 🙂
Je vous comprends, être obligé de faire 10 km de plus pour avoir 400 km …..
Au mois d’avril, ils nous manquait ces 10 km pour le 400. Vu la chaleur on était cramé en plus. Cette fois pas moyen de les louper aussi près.
Incroyable mais vrai.!