Le premier brevet Audax a eu lieu en France le 3 avril 1904. Il a été organisé par Henri Desgrange, le créateur du Tour de France dont la première édition s'est déroulée en 1903.
La devise des Audax est "Partir ensemble, arriver ensemble". La moyenne est de 22,5km. Nous roulons en peloton emmenés par des capitaines de route qu'il est interdit de dépasser. L'intérêt de la formule est d'effectuer de longues distances avec une fatigue moindre grâce au rythme modéré et de rouler groupés.
Le samedi 7 avril, l'Union des Audax Français a organisé son traditionnel audax de 200 km qui part de Saint-Remy-Lès-Chevreuse et rallie Malesherbes où nous effectuerons la pause de midi.
J'ai proposé à plusieurs membres du club d'y participer. Il s'agit de la formule idéale pour un premier 200. Marianne, Tom, Thierry, Christopher et Pascal ont mordu à l'hameçon.
Nous sommes une soixantaine de participants au départ de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Il fait encore nuit lorsque nous démarrons.
Nous roulons en rang de deux. Normalement, on ne doit pas remonter le peloton afin d'éviter les à-coup. Certains bizuths ont essayé et se sont faits engueuler comme du poisson pourri par des participants expérimentés.
Dans la matinée, nous effectuons 2 pauses. Le ravitaillement ambulant copieux et varié est assuré par un véhicule qui nous accompagne. Celui-ci transporte aussi les sacs des participants avec leur vêtements de rechange. L'audax, c'est aussi un grand confort...
Pascal est à l'aise comme un poisson dans l'eau ! Cette formule qui privilégie l'endurance à la vélocité lui convient parfaitement. Il se permet même de remonter les pelotons dans les côtes.
Nous déjeunons au restaurant de la gare: buffet d'entrées, plat et dessert au choix, vin compris.
La pause de midi dure une heure et demi. Il est temps de repartir.
Le rythme de l'audax est parfait pour la digestion. De plus, la température est idéale. Nous exposons nos bras et nos jambes au soleil pour préparer notre peau au bronzage cycliste estival.
Nous effectuons à nouveau une pause à Etréchy comme à l'aller et une dernière avant Bullion.
Avec ce rythme régulier, nous sommes encore frais comme des gardons. Dans la côte des Bordes, nous avons comme l'an passé l'autorisation spéciale de doubler les capitaines de route. Tom, Marianne et moi-même ne nous en privons pas. Emmené par Marianne, mon poisson-pilote préféré, qui est aussi la reine de la montagne (*), je pulvérise de 4 secondes mon précédent record sur cette côte. Comme quoi, on peut s'échauffer à profit pendant 190 km...
Retour à Saint-Rémy vers 18h30 où un apéritif est offert aux participants.
Grâce à ses 6 participants, le club est gratifié d'un beau livre intitulé "un siècle de brevets d'audax cycliste". Il s'agit de la bible de l'audax : plus de 500 pages passionnantes agrémentées de nombreuses photos !
Merci beaucoup à l'UAF pour cette organisation très bien huilée.
Nous rentrons en voiture à Montrouge. Tom oublie malencontreusement son casque sur le parking.
Tom, une astuce lors des pauses: accroche-le à une roue de ton vélo.Tu es sûr ainsi de ne pas l'oublier et la lanière du casque sert même d'antivol au vélo...
Le lendemain, les stakhanovistes Marianne et Philippe sont à nouveau présents ainsi que Théophile, notre champion de France cadet de Hockey sur gazon en salle, Edith, Jean Houard, Elisabeth, Henry et Saad. Nous retrouvons à Saclay, avec grand plaisir, Jean-Claude sur un vélo ainsi qu'Edmond.
Les cerisiers roses en fleurs symbolisent bien le retour du printemps et sont annonciateurs de belles sorties ensoleillées.
(*) Le meilleur temps sur un segment Strava se voit attribuer le sobriquet de King of the Mountain (KOM). Il y a aussi la Queen of the Mountain (QOM).