Boulogne Châteauneuf-en-Thimeray Boulogne 2024 4

Article rédigé par Patrick

Nous sommes partis à 7 h 00 samedi 23 mars pour Châteauneuf-en-Thymerais.

Nous devions être 5 sur le 220 km : Hélène, Pascal, Damien, Stéphane G. (sous réserve du temps) et Patrick.

Damien nous prévient qu'il a crevé au départ. Il compte malheureusement 30 minutes de retard dès le départ car, compte tenu de la distance à parcourir, nous ne l'attendons pas.

Les premiers 60 km sont venteux mais ensoleillés. Nous arrivons aux étangs de Hollande pour un premier ravitaillement. L’accueil est très bon. Finalement Stéphane jette l'éponge.

Damien arrivera quand nous sommes déjà repartis. Nous poursuivons donc à 3 car Damien abandonne après une seconde crevaison.

Nous commençons par une erreur de trajectoire à la suite d’un problème de trace gpx. Nous faisons 10 km dans la campagne avant de retrouver la trace.

Nous progressons contre le vent mais protégés par la forêt. Puis nous sortons des zones boisées. Le profil est assez plat mais le vent forcit progressivement.

Nous espérons arriver vers 13h30 à Châteauneuf. C'est sans compter sur le vent. Les derniers kilomètres en faux plat montant dans les champs sont épuisants.

Nous progressons à 10-12 km/h chacun penché sur son guidon et concentré sur son effort car il n’y a pas un mètre de route à l'abri du vent. Finalement nous arrivons à 14 h 00.

L’accueil est vraiment à la hauteur bien que le rangement des tables ait commencé.

Le plat de pâtes fait un bien fou. Un café, du gâteau et on repart. Hélène procède à des étirements que je m'empresse d'imiter car j’ai vraiment très mal aux cuisses.

Les 30 premiers km sont avalés sans difficulté : 30 km/h sans peiner, vent dans le dos et avec le soleil.

Puis les choses se gâtent à l'approche des étangs. Une pluie très violente nous trempe intégralement en une minute. Nous arrivons complètement trempés au ravitaillement pour un dernier réconfort.

Puis nous repartons. Pascal nous rappelle que nous pouvons prendre le RER pour rentrer. Après tous les efforts déployés, nous décidons de continuer. Le froid est de plus en plus pénible.

Hélène est assez bien couverte mais est handicapée par les pieds et les mains. Pascal n’a que 2 couches et n'est pas assez couvert : il est glacé. Pour ma part la pluie a traversé les 3 couches.

En haut des 17 tournants Pascal ne peut pas attendre que nous mangions un biscuit et doit repartir à cause du froid. Nous le retrouvons quelques kilomètres plus loin tournant autour d’un rond-point pour se réchauffer en nous attendant.

Nous finissons dans la douleur. Nous avons du mal à déchausser aux feux et à freiner à cause de l’ankylose qui gagne pieds et mains.

Les jambes répondent bien sans doute alimentées par une montée d’endorphine car il n'est pas excessif de dire que nous n'avons pas vu passer Vélizy et que, peut être, Vélizy ne nous a pas vu passer non plus 😊.

A ce moment-là nous n’avons qu’une crainte : crever. Il eut été impossible de réparer. Nous arrivons à 20 h complètement épuisés par le vent et le froid.

Le déshabillage à l’arrivée est long tellement les mains sont paralysées.

A posteriori, l’expérience fut douloureuse mais nous sommes heureux d’avoir bouclé ce rallye. Merci à Pascal d’avoir joué le jeu de l’équipier modèle jusqu’au bout malgré le froid.

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