Article rédigé par Stéphane Bailly
Nous sommes 4 à être inscrits à la randonnée (Philippe, Pascal, Stéphane G et moi) et nous retrouvons au stade à 6 h. Le temps d’accrocher au vélo les plaques, nous voilà partis vers Colombes en traversant Boulogne, Longchamp puis Neuilly. Nous arrivons au départ vers 6h45 et grâce à Pascal qui est allé chercher les inscriptions la veille, nous ne nous y attardons pas et prenons la route, il fait encore nuit. Après 10 km assez urbains, nous profitons du lever du soleil près de la forêt de Montmorency et le paysage se fait plus vert. Nous nous dirigeons vers Asnières-sur-Oise et apercevons brièvement l’abbaye de Royaumont (Stéphane, qui a le malheur de la qualifier d’église, se fera rappeler à l’ordre par un cyclotouriste attaché aux détails !). Les 40 premiers km passent assez vite et nous arrivons, après un court secteur pavé, au château de Chantilly pour le premier ravitaillement. Celui-ci, comme les suivants, est très bien organisé avec des tentes, des toilettes, un point d’eau… C’est aussi l’occasion de noter l’ampleur du nombre de participants (900). Nous reprenons la route et atteignons assez rapidement le ravito suivant (la Neuville-en-Hez), placé après seulement 33km, en traversant la forêt de Hez-Froidmont. C’est le début d’une longue portion champêtre et très roulante. Malheureusement, c’est aussi le temps de la première (et dernière) crevaison pour Pascal. Prévoyant, il a emporté un pneu de rechange et préfère l’utiliser plutôt que de risquer une deuxième crevaison. Pendant ce temps, nous sommes dépassés par de nombreux groupes qui proposent tous leur aide. Nous reprenons la route et atteignons à bonne allure Sommereux, le troisième ravito qui fait office de déjeuner, au km 140. On nous distribue une salade et une banane, et des tables et des bancs ont été installés sous les tentes.
Nous avons jusque-là bénéficié d’une température idéale et d’un parcours assez roulant, ce sera moins le cas sur l’étape suivante qui se fera en plein soleil et avec quelques côtes sympathiques comme celle de Méréaucourt qui atteint les 13%. Le dernier ravito à Oisemont est bienvenu, il permet de se rafraîchir un peu. En plus des quatre quarts et pains d’épices habituels, on nous propose du pâté en croûte, nous ne tentons pas notre chance, ignorant depuis combien de temps celui-ci patiente par 30°C…
Pour la dernière étape, nous traversons la Somme et le dénivelé s’en ressent : nous ne grimperons plus que 150m sur les 40 derniers km. Le plus dur est donc fait et nous profitons d’une vue imposante sur la baie de Somme en arrivant au Crotoy un peu avant 18h, par une voie cyclable bien aménagée mais malheureusement un peu étroite pour le nombre de participants. A l’arrivée, nous sommes récompensés par un mug, un sandwich, et une Kro pour les plus assoiffés.
Nous avons roulé à bonne allure (24,5 km/h), sur un parcours finalement assez plat (seulement 1500m de D+ pour 235km). Il faut remarquer la grande qualité du fléchage au sol, très visible à chaque bifurcation.
Après une douche, nous nous accordons un repas frugal composé de pizzas au maroilles et aux frites accompagné de bière, secret bien gardé de la performance des cyclistes chti.
Stéphane G, moi et Pascal rentrons le lendemain par le TER tandis que Philippe, qui a encore faim de kilomètres, rentre à vélo !
Merci pour ce beau CR, on s’y croirait ! 900 participants ca donne une idée de la grandeur de l’événement. Les quelques brevets auxquels j’ai participé ne rassemblaient pas plus de 200 ou 300 participants je crois et par endroits il y avait déjà une belle densité. Ca incite à revenir et me concernant, le faire au moins une fois.
Belle performance, plus de 200km à près de 25km/h c’est un beau rythme. L’histoire ne le dit pas mais peut-être avez vous bénéficier d’un peu d’abri dans des groupes de plusieurs cyclos ?
Merci aussi pour les photos !
La randonnée Levallois-Honfleur qui précédait Colombes Chantilly Le Crotoy a rassemblé jusqu’à 3000 participants. Il y avait beaucoup plus de pelotons sur la route et une longue file d’attente pour récupérer le plateau repas du midi.
On est resté plutôt entre nous. On n’a pas pris beaucoup de groupes. On était plutôt en retard sur les pelotons. Mais le vent était favorable.