La météo du premier dimanche de 2018 était plutôt pessimiste : pluie et vent avec des rafales de 50km/h. Nous étions cependant quatre prêts à braver les intempéries. Quand je suis arrivé, Christopher, plein de bonnes résolutions pour 2018 était déjà présent. Théophile, en manque de vélo à cause de la météo, des vacances et de compétitions de hockey sur gazon n'aurait manqué pour rien au monde ce premier rendez-vous de l'année. Enfin, Marianne l'avait noté sur son agenda et était rentrée exprès la veille au soir de Toulouse pour ne pas le louper. C'est peu dire que nous étions tous les 4 très motivés ! La météo s'est avérée plus clémente que prévue : quasiment pas de pluie et le vent de dos à l'aller et de face au retour était finalement moins gênant qu'annoncé.
Nous effectuons une première partie de parcours très classique : Christ de Saclay, Vacheresse. Sur la voie de bus entre Saclay et Saint-Aubin, nous sommes interpelés par un chauffeur de bus qui ne comprend pas que nous n'empruntions pas la piste cyclable "qui a coûté si cher aux contribuables". C'est la première fois que je rencontre un bus le dimanche matin. Ceci dit, on ne peut pas lui donner tort vu que la voie de bus est interdite aux vélos... Dorénavant, je recommanderai que nous l'empruntions systématiquement (même si elle était, ce matin jonchée de branchages alors que la voie de bus était lisse comme un billard).
Au rond-point avant Cernay, nous sommes bloqués par le semi et le marathon de Cernay-la-Ville. Nous descendons à Bullion où nous effectuons une première pause pour nous ravitailler.
Nous passons par Celle-les-Bordes puis regagnons Cernay par la difficile côte des Bordes. Après une nouvelle pause à Dampierre, nous montons les 17 tournants et Port-Royal. Christopher et surtout Théophile ont un peu de mal à finir.
Pour "doper" Théophile, Christopher lui donne un gel à la caféine après s'être assuré qu'il consomme du café habituellement. Il leur reste la montée du faux plat parallèle à l'Homme Mort. Marianne, non rassasiée, me propose en supplément de gravir la côte du petit Jouy. Nous nous retrouvons tous en haut de l'Homme Mort. Tandis que Théophile et Christopher rentrent directement, j'effectue avec Marianne un tour de Villacoublay, histoire de dépasser les 100km.
Finalement, les conditions météo étaient bonnes malgré le vent et une route mouillée. Rendez-vous jeudi pour la première réunion de l'année et dimanche pour une nouvelle sortie club. N'oubliez pas de compléter tous les documents.
Bravo aux courageux
Moi-même après la fin des pluies (vers 10.00h) j’ai été faire 50km à Vincennes.
A jeudi pour la réunion
André Goezu
Merci Philippe et Marianne pour cette superbe première sortie de l’année. 100 km à fond et dans le bonne humeur, ou plus exactement 93 km (alors que mes 2 dernière sorties récentes les plus longues furent de 57 & 67 kilomètres en Novembre 2017…). C’était inespéré, génial et la météo fut aussi de la partie.
Je te confirme que Théophile m’a semblé fatigué, malgré ses 15 ans, dans les derniers kilomètres, et que j’étais tout aussi content de rentrer !
En ce qui concerne notre rencontre avec le bus, en dehors du rappel au respect le code de la route absolument nécessaire. Ce qui m’a aussi marqué, c’est que si nous rencontrons assez souvent des automobilistes “nerveux”, c’est plus rarement le cas avec des chauffeurs de mega-bus à soufflets. Ses arrêts en pleine voie pour illustrer ses propos, ou le fait qu’il se fasse le porte-parole des autres chauffeurs qui apparemment n’en peuvent plus eux-aussi m’a fait froid dans le dos…Je n’en avais aucune idée. Pour un dimanche matin à 9:00, et au volant de son énorme engin, il m’avait néanmoins l’air “au bout de sa vie” comme dirait ma fille de 18 ans…Peut-être plusieurs aspects à remonter à notre déléguée sécurité favorite ?
Merci Christopher pour ton commentaire.
Au sujet du chauffeur de bus, on peut comprendre son agacement. Nous ne sommes pas les seuls cyclistes à emprunter cette voie réservée aux bus. De plus, on l’a un peu provoqué en se remettant sur la voie de bus après son passage. Je l’ai même trouvé plutôt pondéré compte tenu de la situation. Il faut se mettre à sa place…
Quant aux automobilistes, rien ne m’exaspère plus que ceux qui effectuent des dépassements dangereux de cyclistes lorsqu’il y a une voiture en face. Ce n’est pourtant pas compliqué de patienter un peu, surtout le dimanche…
En revanche, lorsqu’une auto cherche à nous dépasser, il est important de se mettre en file indienne afin de faciliter sa manœuvre quand elle a la place de passer. Au contraire quand elle n’a pas la place, il vaut mieux ne pas l’inciter à passer.
Ceci dit, nous sommes témoins parfois de cyclistes qui se comportent très mal. Récemment, en haut de l’Homme Mort, un cycliste a quasiment agressé un automobiliste qui l’avait klaxonné…
On abordera le sujet de la voie de bus lors de la réunion jeudi.