Dodécaudax Neuilly 1 – Chantilly Pierrefonds 2


Groupe 20-23

Rédigé par Damien

Il fallait avoir de « l’audax » pour partir pour un 200 km qui en fera 240. Neuilly au petit matin, c’est un peu comme la mer en hiver, c’est très beau mais il n’y a personne pour l’apprécier sauf le soleil qui luit et des cyclistes « dodécaudaxiens » (Philippe, c’est peut-être un peu trop long pour le placer au Scrabble)

 Nous sommes trois à représenter le club (Stéphane B, Patrick et moi) dans ce petit groupe d’une vingtaine de personnes. Un cycliste en retard nous rejoint. Il n’a pas dormi de la nuit et a décidé de partir avec le groupe le moins rapide. Je suis très impressionné. Vu de ma fenêtre, faire un 200 km à vélo quand tu n’as pas dormi de la nuit, c’est un peu comme aller faire tes courses alors que ton frigo est plein. Nous longeons la Seine pour aller vers l’Est et le Nord de l’Ile-de-France. Visiblement Stéphane B et Patrick sont en forme en version VGV (Vélo à Grande Vitesse) tandis que moi suis en version VPV (là vous traduirez). Quand tu sais que le vélo est le seul moyen de transport où le passager est aussi le moteur, on doit vite réfléchir à comment économiser le moteur pour amener le passager à bon port. Tandis que le groupe file à bonne allure, Patrick et moi devons nous arrêter pour une pause technique (on ne prend pas nos vessies pour des lanternes). Nous ne reverrons plus le groupe avant Pierrefonds. Nous arrivons assez vite à St-Leu-la-Forêt où nous attend la première difficulté de la journée. La pente est raide et Patrick et moi on fait la queue leu leu à St-Leu. De très beaux villages nous attendent sous le soleil : Beaumont-sur-Oise, Gouvieux, Chantilly puis Senlis. Dans le coin, apparemment, ils laissent pousser les pavés (on ne sait pas pourquoi). Les vélos tremblent de partout et les cyclistes également. Pour moi les pavés,  ça me fait penser à la phrase d’Einstein « La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre » . La route devient alors toute bitumée et une dernière côte nous attend avant l’arrivée à Pierrefonds. La ville est bondée de monde, dopée à la météo estivale. Le château est très beau même drapé d’échafaudages. Il faudra revenir pour le voir dans sa nouvelle tenue. A ce stade, il fait plus « tout en chantier » que « tout en khamon »

Nous entamons le retour vers 14 h 00 gonflés au Coca Cola pour moi et au Schweppes pour Patrick. Mes jambes se dérouillent petit à petit. Patrick est alors autant ralenti par le vent de face que par la digestion de ses deux flans mangés le midi même. C’est de plus en dur côté jambes car la route est de plus en plus accidentée. Nous rattrapons alors des membres de notre groupe matinal cueillis eux aussi par des conditions de route devenues plus exigeantes et une cadence matinale trop élevée. Nous les accompagnerons jusqu’à Neuilly. Nous repartons vers Montrouge tandis que Yannick a digéré sa bière depuis longtemps et que Stéphane B vient juste de la finir. Après un total de 240 km, le repos est le bienvenu.

Groupe 23-26

Rédigé par Yannick

Avec Tom, nous devons rejoindre Antoine au départ, nous avions pris l'heure du groupe 20-23 mais c'était juste. Nous avons tracé très rapidement pour arriver 10s avant le départ. Antoine commençait à s'inquiéter, normal. 

Pas le temps de récupérer que nous partons, le parcours est citadin vers le nord parisien, terrain de jeux inconnus pour nous. Après Enghien, nous attaquons la 1re côte, elle est assez corsée, le groupe semble homogène.

Nous prenons le direction de Chantilly par des petites routes, forestières parfois. Le cadre est bucolique et les forces du groupe tiennent. Arrivée à Chantilly avec le passage du secteur pavé (faut aimer) pour faire une photo devant le château.

Après Chantilly nous perdons quelques membres du groupe car la vitesse est bien sur la moyenne haute du groupe. Les villages picards sont agréables.

Nous arrivons via la forêt de Compiègne sur Pierrefonds, une bonne côte avant de piquer en descente.

La boulangerie est prise d'assaut, certains vont au petit commerce.

Après une pause d'environ 30 mn, nous repartons vers le chemin retour. C'est le 1er jour de chaleur de l'année, nous sommes à 26 degrés. En reprenant la route nous découvrons que le vent sera de face en plus de la chaleur, là, les forces et membres du groupe vont lâcher au fur et à mesure. Le vent et la chaleur feront du mal.

Le retour se fait vers 17h30 avec un petit verre à une terrasse de St Ouen. Il y avait le retour avec 15 km à faire. 

Merci au club de Neuilly pour cette organisation et surtout le parcours super sympa


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2 commentaires sur “Dodécaudax Neuilly 1 – Chantilly Pierrefonds

  • Murris Christine

    Merci pour ce compte-rendu très amusant (dont l’auteur est resté anonyme…).
    J’adore que l’on fasse la queue leu leu à Saint-Leu et que l’on se demande pourquoi les pavés poussent à Senlis (peut-être que dessous, il y a la plage ?).
    Mais j’aurais aimé savoir si l’organisation était efficace et répondait à la promesse : le groupe dit 20-23 allait-il vraiment à cette vitesse-là et était-il facile de le suivre ? Bref, est-on vraiment dans un “audax” comme les décrivait Philippe, très régulier et donc (si, si, il l’a dit) très peu fatigant ? (citation exacte : “vu que c’est très régulier, on finit frais comme une rose”, P.L.C).

    • Philippe Le Coz

      L’appellation “dodecaudax” et groupe d’allure 20-23 est trompeuse.

      Dans un audax de 200 km, l’allure moyenne est de 22,5 km/h. Il y a une pause de 15 mn tous les 36 km et une longue pause au restaurant à midi.

      L’allure est régulé par des capitaines de route qu’il ne faut pas dépasser. Les participants roulent à 2 de front.