Rédaction : Christine pour le paragraphe sur le ravitaillement des Molières et Philippe pour le reste.
Durant toute la semaine, nous avons suivi avec appréhension l'évolution de la météo. Mais elle s'obstinait à annoncer de la pluie ou au mieux des averses éparses. Nos experts en météorologie ont analysé les tendances et se sont efforcé d'y trouver des motifs d'optimisme. Jeudi soir, les prévisions restaient maussades mais il fallait se décider sur la quantité de nourriture à acheter. On a tablé sur 150 participants comme l'an passé. Tandis qu'Henri, notre chef cuisinier effectuait ses emplettes à Rungis, je me rendais au supermarché du coin pour compléter.
La route mouillée ne nous a pas permis d'utiliser les bombes de peinture éphémère. J'ai calculé le nombre de flèches nécessaires pour chacun des 3 parcours et les ai réparties dans des caisses pour les 3 équipes de baliseurs. Pascal, Manuel et Antoine ont fléché en voiture le parcours de 40 km. Comme c'est le plus urbain, c'est aussi celui qui nécessite le plus de flèches. Patrick et Damien ont fléché le70 km en voiture. Florian et Philippe ont fléché le 100 km à vélo.
Le cycliste du dimanche a coutume de dire que s'il pleut au départ, il ne viendra pas grand monde. Quand nous sommes arrivés au stade le dimanche matin à 6 h 30 sous la pluie, je me suis dit que s'il y avait 50 participants ce serait déjà bien ! Pas dans le temps de gamberger ! Les premiers participants arrivent. Pierre Trifol et Stéphane Bailly assurent la sécurité des participants à l'entrée du stade. Edith, Jean-Claude et Henri sont déjà bien affairés au bar et les boissons chaudes (thé, café) accompagnées des brioches concoctées par Henri ou des nombreuses pâtisseries maison connaissent un grand succès. Beaucoup d'habitués nous avaient annoncé leur venue et ont tenu parole.
Une file d'attente se forme aux inscriptions où officient Michèle, Claudine et Philippe. On manque rapidement de monnaie et de café. Ilinca se charge d'aller à la boulangerie échanger un billet de vingt euros contre 20 pièces d'un euro tandis que Jean Lefèvre se rend à la superette la plus proche et attend son ouverture pour acheter du café. Les inscriptions vont bon train et les participants se partagent sur les 3 parcours de 40, 70 et 100 km.
L'équipe du premier ravitaillement est arrivée vers 8 h 00 sur son site, aux Molières, soit à une trentaine de kilomètres du départ. Thierry, Stéphane et Christine ont donc commencé par installer le très utile barnum blanc qui a protégé les personnes et les victuailles durant toute la matinée. Gâteaux, biscuits, boissons et salades de fruits ont été placés sur une des tables gracieusement fournies par la municipalité (celles qui sont en permanence aux Molières !) tandis que l'eau chaude pour le café commençait à bouillir sur son réchaud.
L'équipe n'a guère eu le temps de chômer -et heureusement car il ne faisait pas chaud !- avant l'arrivée des premiers participants, souvent déjà bien mouillés. Les ravitaillements sont toujours appréciés mais celui-là l'était plus encore, compte tenu de la météo.
Du coup, les cyclistes se sont souvent volontiers attardés devant la table, et ils ont particulièrement salué la très inhabituelle salade de fruits frais, ainsi que les multiples pâtisseries maison. Aux Molières, ils étaient gâtés puisqu'il y avait des Madeleines et des biscuits délicieux, des gâteaux et brownies au chocolat, ainsi que des fruits secs qui ont bien réconforté les dizaines de cyclistes qui ne s'étaient pas laissés décourager par la couleur du ciel. Ils ont également apprécié les bouchées salées -tartines de tsatsíki et de tarama- qui sont rares dans les ravitos classiques.
Plusieurs cyclistes ont été dépannés par la pompe à pied présente aux Molières. Enfin, l'équipe des Molières -un peu frigorifiée en fin de matinée- a été bien contente d'avoir la visite de Jean et de Jean-Claude, et le passage des Montrougiens qui avaient décidé de tester leur rallye.
Le ravitaillement de Saint-Aubin est assuré par Marie-Laure, Jean Brissard et Yannick. Merci beaucoup à ce dernier pour toutes les photos suivantes prises à la volée.
La Montrougienne 2024 a été un succès en dépit d'une pluie faible mais omniprésente. Elle a rassemblé 148 participants.
Suresnes remporte une fois de plus la coupe du club avec le plus de participants (20) devant Sceaux et Levallois-Perret (18).
Le club des Joyeux Cyclistes Parisiens remporte la coupe du club avec le plus de féminines.
Le Levalloisien Michel Girard (85 ans) repart avec la coupe du plus expérimenté. Véronique Gouabault de Levallois est la plus expérimentée. Esteban Malard (16 ans) remporte la coupe du plus jeune participant.
Les coupes ont été remises par M Jean-Yves Verzeele, Maire-adjoint chargé de la Vie associative et des Sports, que nous remercions vivement de sa présence. Nous remercions la municipalité de Montrouge pour le prêt des 2 barnums qui ont été très utiles et d'une table.
Pour la première fois, nous avons eu le plaisir d'accueillir 2 tandems de l'ASLAA (Association Sports et Loisirs pour Aveugles et Amblyopes).
Les ravitaillements gourmands préparés par Henri et les nombreuses pâtisseries maison préparées par les membres de la section ont été unanimement appréciés par les participants.
La randonnée a donné envie à quelques participants non licenciés de rejoindre notre section. Vous aussi, n'hésitez pas et rejoignez-nous !
Merci beaucoup à tous les clubs et participants individuels qui ont bravé les intempéries et aux bénévoles du club qui ont participé à l'organisation de cette édition .
Nous espérons que la prochaine édition de la Montrougienne se déroulera sous le soleil !
Bravo pour tout. Mais le “plus expérimenté” revendique son appartenance à LEVALLOIS et pas du tout Paris.
Amicalement
Merci et bravo pour votre participation !
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